petit lac au creux des bois

Océanne regardait Bohort avec amour, elle n'avait jamais
réalisée à quel point il était beau, gentil et surtout a quel point elle
pouvait tenir a lui. Elle réalisait aussi toute la place qu’il prenait autant
dans sa vie que dans son cœur. Il faisait beau et chaud en cette après-midi
mais Océanne tremblotait tout de même a rester en place et décida de sortir de
l’eau…mais vue que ces vêtements étaient tous saturé d’eau elle décidait de les
enlever et offrit en même temps son corps nue aux yeux de son amoureux…après
tout ils étaient bien seule a cet endroit et un bain de soleil lui ferait un
grand bien en la réchauffant.

-Tu préfères barboter avec les poissons??Lui sourit-elle, j’aurais
pensée que tu viendrais te coller a
moins pour te réchauffer, tes vêtements sont autant imbibés que les
miens , nous ne pourrons pas rentrer aussi longtemps qu’ils ne seront pas complètement
séchés…et si tu sort de l’eau durant se temps je pourrais prendre soin de toi .

Elle souriait avec tant d’amour, un sourire impossible a maîtrisé,
elle se sentait si bien, aimée et comblée, un sentiment que bien peu de gens
connaissait à son age…elle se trouvait chanceuse que Bohort l’est élu plutôt qu’une
autre jouvencelle.

Bohort avait manqué de s'étouffer lorsqu'il avait vu qu'elle s'était dénudée. Il ne lui répondit pas tout de suite car il était réellement éblouis par sa beauté. Il ne s'en était pas encore rendu compte, mais le corps d'Océane était la plus belle chose qu'il n'ai jamais vu. Le soleil jouait sur ses courbes, masquant certaines choses, mettant d'autre en valeur. Et elle était tout simplement magnifique. Il pensa vaguement au danger que courait Océane si un prêtre du Dieu du Désert venait à passer, mais il était certains que les Dieux les protégeraient. Aussi, sans lui répondre, il se leva et s'approcha d'elle. Il défit sa chemise et l'embrassa longuement plus amoureux et désirant que jamais. Il la tenait contre son torse, et sentait légèrement sa magnifique poitrine se soulever au même rythme que la sienne.
-Océane si tu savais comme je t'aime.
Lui dit Bohort. Mais soudain un craquement se fit entendre. Alors il s'écarta rapidement d'Océane, se plaça entre elle et l'endroit d'où semblait venir le bruit. A sa main brillait déjà la seule arme qu'il avait emmené : sa dague. Si c'était des coupe-jarrets, vu sa tenue Océane risquait d'être leurs proie. Mais Bohort était là et prêt à tout pour la protéger. Il lança à sa belle :
-Ne fait pas de bruit, et si ça devait être dangereux, rentre à Kaamelott. Tout de suite.

Océanne acquiessait a l'avertissement de Bohort mais ne partirait jamais vers Kaamelot sans le savoir en sécurité. Elle resta muette cherchant a faire le moins de bruits possible...mais elle était toujours nue et une menaces se faisait sentir...mais qu'est-ce qui pouvait bien se dissimuler dans les
fourrés??

Elle partientait , se rassurant de savoir Bohort auprès d'elle, malgré sa petite lame il pourrait très bien les défendre.

HJ:aucune idée je te laisse continuer lhistoire car toi tu semble avoir une idée!^^

H-J : Nan en fait ^^ c'était surtout pour varier un peu nos topic XD

Bohort s'inquiétait de plus en plus. Non pas pour lui car il ne craignait personne, et la Mort elle-même ne le préoccupait pas, mais il était réellement terrifié qu'il arrive quoique ce soit à Océane car elle était si fragile malgré sa bravoure. Si frêle et si jeune, et même si elle ne l'aurait probablement jamais admis, si Bohort tombait, elle serait une proie facile pour de bandits. Et son ascendance royale lui poserait en plus des problème de rançons, d'otage. Bohort se força alors à se calmer. Un groupement de buissons remua, et d'un seul coup, en jaillit un jeune garçon. Celui-çi regarda alternativement Bohort et Océane. Il étaient difficile de dire si il était choqué par Océane, où effrayé par Bohort. Le Chevalier rengaina alors sa dague, et un sourire se forma sur son visage. Il s'accroupit devant l'enfant, cachant du même coup la pudeur de sa belle, et lui dit :
-Allons mon enfant, pourquoi donc es-tu ici, tout seul ?
Après un temps l'enfant expliqua à un Bohort soulagé qu'il était venu relever ses pièges à oiseau, mais qu'il avait eu soif, et était donc venu à la rivière. Mais l'enfant était encore un peu craintif et Bohort fit donc les présentations. Il passa la main dans les cheveux du gosse, lui demandant si il avait eu de bonne prise.

Océanne mal alaise attrapa ses vêtements encore tout imbibés d’eau et les enfilait en moins de deux. Elle rejoignit Bohort et se présentait au jeune garçon. Ce dernier semblait n’avoir que 13 ou peut-être 14 ans maximum et avait les cheveux châtain en bataille. Il s’appelait Camil et il était de la région. Il tenait deux oiseaux par les pattes et les montrait au chevalier et à sa dame.

-Je…, pardonnez-moi sir Bohort… .

Le jeune homme fit une révérence rapide avant de rougir devant les adultes.Océanne lui tendis une gourde qui était dans sa bourse et il but tout d’un trait.

-Merci beaucoup dame Océanne.

Le jeune garçon
les saluait et reprit son chemin en sifflotant comme rien
n’était. Le jeune garçon les saluait et reprit son chemin en sifflotant.

Océanne se tournait vers Bohort et le regardait l’air ébahie.

-S’était moins une!!Encore un moment et cet enfant m’auraient brutalisée!!Rigolait elle, au brave chevalier!!Sauvez-moi!!Disait-elle sur un ton de moquerie en faisait en grand gestes théâtrale.

Bohort sourit en regardant l'enfant d'un œil presque paternel. Il se demanda quelques temps si il ne risquait pas d'avoir des ennuis en rentrant chez lui mais après tout cet enfant était probablement bien plus habitué à se débrouiller seul que lui-même a son âge. Avant qu'il ne les quitte Bohort dit à l'enfant que si un jour où l'autre il avait besoin d'aide, il n'aurait qu'à venir le voir à Kaamelott. Après que Camil fut partis, Océane ne put retenir quelque petit commentaires. Bien sûr Bohort s'était détendu. Il se retourna, en retenant un sourire. Il lui répondit sur le même ton :
-Oh ! Princesse, j'ai terrassé ce dangereux bandit !
Puis il l'embrassa avant de lui dire en redevenant un peu plus sérieux :
-Mais si il y avait eu un véritable danger tu aurait un peu moins rit, non ?
Il la tenait désormais dans ses bras en la couvant du regard, se rappelant à quel point il l'avait trouvé magnifique il y avait quelque instant...il avait réellement de la chance d'être avec cet jeune fille, la plus belle qu'il eût jamais vu.

-Certes, preux chevalier, j’aurais eu peur…Disons un peu,
lui sourit-elle, mais avec toi, quel danger peu m’atteindre??Lui dit-elle, mais avec toi qui me suis guette comme une mère, quel danger aurait bien put me surprendre, lui riait-elle poliment.

Elle le regardait, il était vraiment amoureux d’elle, elle
pouvait le sentir et se sentiment si beaux et si fort, personne, non personne ne pourrait le leur enlever…

-Mon beau chevalier, je t’aime tellement et en se moment même
mon corps brûle en pensant a tes caresses si sensuels...

Elle l’embrassait dans le coup et sur les lèvres, laissant
ces mains parcourir le corps de l’homme en cherchant a lui procurer la douceur de sa peau. Mais elle reculait d’un bond dans que Bohort ne s’en attende.

-Crois-tu que nous risquions d’être encore dérangés??Je ne
voudrais pas qu’on prétendent que nous sommes des exhibitionniste dans tout le royaume sourit-elle, un chevalier et sa dame doivent rester discret tu sais…

Elle le regardait et pouffa de rire.

-J’espère que tu ne m’as pas prise au sérieux!

Elle s’étendit par terre et tendant une main vers son amoureux pour qu’il la rejoigne.

-Je suis si heureuse avec toi et j’ai une idée…dès demain je
m’entraînerai et quand tu partira pour la quête du graal je t’y suivrai car jamais je ne supporterait d’être éloignée de toi plus d’une journée, j’en souffrirait énormément.

Sur ce, elle l’embrassait a nouveau en souriant de tout son cœur.

Bohort rit au plaisanterie de sa belle, car après tout peut-être ce montrait-il réellement un peu trop protecteur. Il profita de ses baiser, et sentant ses mains, il passa dessus avec douceur, remontant le long de ses bras, et la tenant contre lui. Lorsqu'elle s'éloigna en parlant de ce qu'il risquait, il s'apprêtait à réfléchir aux risques, et alors qu'elle lui avoua qu'elle plaisantait, il avait déjà préparé sa réponse. Mais tout c'est beau raisonnements fondirent comme neige au soleil lorsqu'elle lui fit signe de la rejoindre. Il s'allongea à son côté, et la prit dans ses bras. La tête d'Océane sur son torse, il ne put s'empêcher que c'était ça le plus beau moment de sa vie. Il laissa ses mains courir sur son corps, piquant des baisers de ci-de là, plongeant dans ses yeux comme dans un manchot dans l'océan. Il passa sa main des ses doux cheveux, et huma son doux parfums...il l'aimait terriblement ! Mais voilà qu'elle lui confia son idée. Il ne put s'empêcher de se relever légèrement, et il lui rétorqua :
-Ecoute mon cœur...je préférais que tu abandonne tout de suite cette idée. C'est trop dangereux. Non pas que tu ne puisses pas être une bonne guerrière, mais si il t'arrivait quoique ce soit,je ne le supporterais pas. Ça serait la pire chose au monde. Et puis tu serais la seul femme, aussi je ne sais pas si notre Roi serait d'accord.

Code:: -Écoute mon cœur...je préférais que tu abandonne
tout de suite cette idée. C'est trop dangereux. Non pas que tu ne puisses pas
être une bonne guerrière, mais si il t'arrivait quoique ce soit, je ne le
supporterais pas. Ça serait la pire chose au monde. Et puis tu serais la seule
femme, aussi je ne sais pas si notre Roi serait d'accord.

-Crois-tu réellement que je vais rester ici sagement
à t’attendre comme le font les bonnes épouses??Je suis jeune et je ne veux absolument
pas me tourmenter avec le fait de ton absence et ces combats…et le roi, tu sais
, je m’en fou un peu sans vouloir paraître
hautaine , je suis moi-même princesse et je pourrais être reine en se
moment même et dans ce royaume , les femmes gouverne et font la guerre.

Océanne avait un caractère fort et par moment il
était très difficile de la dissuader d’oublier ces projets. Elle rêvait
pourtant de partir avec son beau chevalier fièrement sur sa monture combattre
leur ennemis…qui se présenterait probablement sur leur chemin durant la quête
du graal.

-Bohort, tu sais, ici je m’ennuyais a mourir avant
de te rencontrer et si tu devais partir, je ne sais pas se que je deviendrais …alors
je ne pourrais te laisser me quitter. Car je t’aime énormément et mon cœur sera
toujours tien, mais s’il te plaît laisse-moi choisir …

-Je sais très bien que si c'est ton choix, je ne pourrais pas t'en dissuader. Mais sache que je ne pourrais m'empêcher de craindre pour ta vie.
Et c'était vrai. Car pour Bohort peu importait la mort, tant que c'était la sienne, mais la mort d'Océane le terrorisait. Et il savait aussi que si elle partait au combat son esprit serait probablement plus souvent orienté vers sa sécurité, que vers leurs noble quête...Océane était têtu, certes, mais Bohort l'était tout autant. Il revint donc à la charge :
-Que dirais-tu d'un compromis : je ne suis pas extrêmement riche, mais j'ai de l'or. Je pourrais engager un ou deux mercenaires qui auraient comme missions d'assurer ta sécurité sur les champs de batailles ?
Et si elle n'acceptait pas Bohort pourrait toujours avancer "l'argument diplomatique"

-je ne veux pas que tu utilise ton or pour ma sécurité mon
chérit, car je possède moi-même un peu d’or , mais là n’est pas la question…vous
ne partez pas toute suite pour la quête du graal donc pourquoi s’acharner a
trouver un compromis pour le moment??

Elle l’embrassait amoureusement avant de lui sourire. Elle
se serrait contre lui en rêvassant a se que leur futur pourrait leur réservés
comme surprise. Son regard se perdit au creux d’un arbre où un petit suisse
grignotait des noisettes avec appétit.

-Bohort, allez , oublie ça, je suis simplement inquiète pour
toi , vous serez partit extrêmement longtemps et je m’ennuierai de toi a mourir,
je ne pourrai plus t’embrasser ni te caresser , se sera très dur pour moi de te
voir partir avec un mince espoir de retour….et si…si un malheur t’arrivait?? J’aime
mieux pas y penser mais tout peu arriver…je veux que tu saches que tu es l’homme
de ma vie et que tu le resteras toujours dans mon cœur. Je fais la promesse qu’aucun
n’homme ne plongera dans mon lit, tu as été le premier et tu restera toujours l’unique
amour de ma vie.

Elle lui avait faite cette déclaration a cœur ouvert, ces
sentiments étant si sincère et elle en débordait d’amour pour son beau
chevalier , pourquoi ne pas lui dire ,s’était-elle dit… Et puis, elle resterait
probablement au château pour aider Angharade et se soutenir mutuellement , mais
en même temps elle voulait être auprès de son amoureux…elle laissait ces
pensées de côtés se disant que cette décision pouvait bien attendre encore
plusieurs lunes.

Bohort acquiesça finalement à ça première déclaration. Elle avait raison, évidement, il fallait se concentrer sur leurs bonheur présent, plutôt que leurs malheurs futur. Il tenta d'apercevoir ce qu'elle regardait, mais c'était peine perdue. Elle repris soudain la parole. Il lui répliqua presque instantanément :
-Et si c'était à toi qu'il arrivait quelque chose ?
Et alors sans qu'il s'y attendent elle lui fit ce serment, magnifique d'ailleurs. Bohort ne sut que répondre ou penser pendant un long moment. Puis il finit par lui répondre :
-Ecoute Océane...je ne pourrais jamais aimé d'autre femme maintenant que je t'ai vu, j'espère que tu le sais ? Aucun enchantement, aucune armée, pas même les Dieux ne pourraient me contraindre à t'oublier. Tu es tout pour moi. Et moi aussi je te fait le serment de ne jamais aimer d'autre femme, de ne jamais te trahir, et de t'aimer jusqu'à la mort. Et ce quoiqu'il arrive, quoique tu fasse. Rien ne changera jamais le fait que je t'aime.
Il était totalement épris de sa belle, il lui avait dit et voulu lui prouver. Il l'embrassa longuement, laissant ses mains et son esprit vagabonder.

Des larmes de joies coulaient sur les joues rosées de la demi
fée, la déclaration de son amour éternel pour elle que lui fit Bohort la
touchait au plus profond de son âme et de son cœur…jamais elle ne le laisserait
partir au loin sans pouvoir être certaine de le revoir mais ceci elle se promit
de ne pas lui dire pour le moment et profitait
de ces baisers décuplés que lui offrait son aimé.

Son cœur s’emballait à l’idée de lui poser une question,
mais elle ne voulait rien gâché entre eux et elle se ravit même si cela aurait
été la plus belle preuve d’amour sur terre.

Il faisait beau et ils étaient bien, un soleil brillait au
dessus de leurs têtes et les oiseaux chantaient leur joie de vivre à qui
voulait les écouter. Les arbres créaient une ombre parfaite laissant leur corps
parsemé de fraîcheur.

Il n’y avait plus rien à dire, tout avait été dit et s’était
parfait ainsi. Ils s’aimaient et cela leurs suffisaient. Océanne caressait avec
envie le corps de Bohort qui fit de-même.

Bohort sentit que ces sentiments était réciproque, et se rendit compte du bohneur intense d'Océane. Il sût que c'était le moment idéal pour lui poser la questions qui le taraudaient depuis longtemps déjà. Il hésita encore quelque temps, puis, après un long baiser, le souffle un peu court, il demanda :
-Océane je voudrais te demander quelque chose...Es-ce-que tu veux m'épouser ?
Il avait peut-être été trop direct...où pas assez, où bien elle n'était pas prêtes, où bien lui ne l'était pas...toute c'est pensé fusaient dans son esprit alors qu'il posait sa question. Avant même la fin de sa phrase il s'en voulu terriblement. Mais c'était trop tard, et désormais c'était Océane qui avait leurs bohneur en main...

Citation :: -Océanne je voudrais te demander quelque chose...Es-ce-que tu veux m'épouser ?

Océanne restait merveilleusement surpris en entendant ces mots jallir des lèvres de son amoureux. Quelle question!
Bien sûre quelle voulait l'épouser!! Jamais elle n'aurait pu rêver un homme aussi parfait qu'il était, si doux et attenrif
envers elle. Elle lui sautait au coup , des larmes ruisselaient encore plus sur ces joues rosée par la joie de ce moment.

-Si je veux t'épouser?? Quelle question! Je t'aime tellement fort et j'avais peur que tu ne me le demande jamais!!!

Elle l'embrassait amoureusement lui faisant faire une roulade. Elle se trouvait sur le dos et admirait son fiancé, comme
il était beau...

-Chérit...je ne sais comment te le dire, mais j'aimerais , seulement si toi aussi tu le veux bien sûre , avoir un enfant de toi.[/b]

Elle avait trouvée que s'était le meilleure moment pour lui demander....il n'était peut-être pas pret a être père, elle lui
laisserait tout le temps donc il aurait besoin avant de lui répondre. Si elle devait passer sa vie sans avoir d'enfant auprès
d'un mari exemplaire comme lui , elle s'en fichait...un peu. Elle aimerait avoir un enfant , mais s'était un choix et quelque
chose qui ne se faisait pas seul!

[b]-Mon amour, si tu ne te sens pas prêt ou si tu ne veux pas, ça ne fait rien, pourvue que tu sois avec moi , c'est ça
l'important.

Bohort fut immédiatement soulagé quand elle accepta. Il eût l'impression qu'il respirait pour la première fois. Il sentit aussi une grande vague d'amour pour sa belle. Alors qu'il reprenait ses esprit, il se retrouva à rouler dans l'herbe avec sa bien-aimée. Il l'embrassait, et la caressait en douceur quand elle lui posa sa question. Il s'arrêta net, étonné. Soudain dans son esprit il n'y eût plus rien, un grand vide. Il n'y avait jamais songé, et ne sût que répondre. Il la regarda avec des yeux ronds comme des billes. Elle lui dit alors que si il ne le souhaitait pas, elle ferait avec. Mais il vit bien la profonde tristesse que cela-lui causait. Alors il se décida à lui répondre :
-Ecoute mon amour...je ne sais pas vraiment. A vrai dire je n'y ai jamais réfléchis. Je ne connais que peu de choses aux enfants, mais sois sûr que si un jour je dois en avoir, je veux qu'il sorte de ton ventre, qu'il soit la preuve vivante de l'amour que je te porte.
Il l'embrassa, tout en songeant plus profondément à sa question. Il finit par lui dire :
-Mais tu sais...si jamais un jour j'ai des enfants...je ne saurais pas vraiment les éduquer je pense. Je ne sais pas m'y prendre avec eux...et si j'étais un mauvais père ?

-Tu veux rire! un homme avec tant de patience et de bonté que toi , ne pourrait pas être un mauvais père. Je suis sure
que tu serais le meilleur. Tu sais, être parent ça s'apprend en ayant des enfants a nous. Et vue ta personnalité, tu ferais
le meilleur père de la terre lui sourit-elle.

Elle l'embrassait d'un léger baiser et le regardait.

-La meilleure exemple comme quoi tu serais protecteur envers eux, c'est que tu l'a toujours été envers moi. Des enfants,
sont une petit de nous-même, souvient toi quand tu étais enfant toi-même, ceux qui veillaient a ton bien-être, comment
il agissait envers toi??Surment avec gentillesse ,réflexion et protection. Mon coeur, je peux attendre bien longtemps...
pourvue que je puisse vivre a tes côtés , le reste m'est égale.

Elle voulait bien des enfants , mais comprenait le point de vue de Bohort, il était doux elle ne voyait pas comment il ne
pourrait être un bon papa mais elle comprenait tout a fait sa peur de ne pas en être un bon. Et s'il n'en voulait pas, il y
avait plein de choses quelle pourrait faire pour être en contact avec des jeunes gens et des nourrissons, pour commencer
Angharade désirait quelle assiste a son accouchement...il n'y avait rien de plus concret pensait-elle.

Plus Bohort réfléchissait, et plus l'idée s'imposait à lui. Il avait beaucoup changé depuis qu'il avait rencontré Océane. Du Chevalier solitaire, entièrement dévoué à sa quête, enchainant parfois quelques relations sans lendemain, il était devenue un homme passionné, fou amoureux de sa Dame, un futur mari, et plus il y réfléchissait, plus il se disait qu'il faudrait bien qu'il ais des enfants un jour... et il n'envisageait cette possibilité avec personne d'autre qu'Océane bien entendu. Elle le rassura par sa tirade, et il songea que la paternité devait probablement venir d'instinct. Il s'imagina brièvement de retour de la guerre, son enfants se jetant dans ses bras, et l'emmenant faire sa première chasse...il répondit à Océane :
-Et bien tu sais, comme à mon avis tu n'as guère plus d'expérience que moi, tu pourrais essayer de te renseigner auprès de certaines de tes amies qui en ont, où vont en avoir, et si tu souhaite encore avoir des enfants, alors nous en auront. Et que les dieux fassent de moi un aussi bon père que tu le pense !
Bohort savait Océane jeune, et elle avait encore le temps, mais si cela lui tenait à cœur, c'était donc le bon moment. Après un léger temps il continua en l'embrassant amoureusement :
-Et pour moi il ne fait aucun doute que tu seras la plus extraordinaire des mères...et la plus jolie aussi.

-comme tu es charmeur, lui sourit-elle. Je sais que je n'ai que 18 ans et je sais aussi que je peut attendre encore
quelques années avant d'enfanter. Alors nous feront comme tu voudras, pourvue que la quête ne vienne pas tout gâcher,
se désolait-elle.

Bohort représentait tant a ces yeux, un enfant de lui serait un cadeau bénis des dieux, un rêves réalisé. Elle se savait
bien jeune dans son coeur, sortant a peine de l'enfance, en faite, il n'était peut-être pas encore temps pour elle de
chambouler sa vie a se point. Oui elle allait se marier, mais où viendraient-ils?? Au château?? hum....serait-ce vraiment une
bonne idée d'habiter ce palais....ou se feront-ils construire une petite maison....

-Bohort, je me posait une question, habiterons-nous encore au palais un coup marié??

-Je l'ignore.
Répondit-il car à cela non plus il n'y avait jamais songé...après quelque temps de réflexion il continua cependant :
- En même temps je ne vois aucune raison pour nous de partir...Le Roi nous donnera probablement sa bénédiction, je pense donc qu'on pourra rester au Château.
Il se rendit compte seulement à cette instant qu'Océane désirait peut-être partir, il repris donc :
-Enfin sauf si tu veux qu'on s'installe tout les deux...pour moi peu importe tant que je suis à tes côtés.