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La légende du roi Arthur
 
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 Merlin L'enchanteur :

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Merlin

Merlin


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MessageSujet: Merlin L'enchanteur :   Merlin L'enchanteur : Icon_minitimeMer 20 Juin - 22:48

Nom : Merlin l’Enchanteur

Age : Plus de quatre siècles…

Classe Sociale : Druide

Psychologie :

Merlin est un homme intelligent, habile et rusé. Nombre sont ceux qui tombent dans ses petites farces plus ou moins malignes. Certains le qualifient de vieux grigou avec plus d’un tour dans son sac et, au fond, ce n’est pas tout à fait faux. Personnage avant tout mystérieux qui aime révéler les choses petit à petit, en prenant son temps. Chaque chose à sa place dans l’univers et il le sait très bien, fervent défenseur de la Nature, il ne fera jamais rien contre elle, mais gare à celui qui tente de la mettre à mal, car Merlin lui ferait regretter mille fois ses actes.

Description Physique :

Merlin est vieux, très vieux, il a une barbe blanche, les traits plutôt tirés ainsi que quelques rides. ( lol ) Pourtant, malgré son âge, ses yeux pétillent toujours de la même malice, la même ruse, qu’il y a plusieurs siècles. La plupart du temps, il porte des vêtements simples qu’un bûcheron pourrait porter, mais il faut savoir que Merlin a le pouvoir de se transformer en tout et n’importe quoi, ou plutôt de prendre l’apparence de tout et de rien, ainsi mieux vaut être prudent lorsque l’on croise Merlin, car bien peu malin est l’imbécile qui juge sur les apparences et non sur l’intérieur des gens…

Histoire :

N’avez-vous jamais entendu parler de l’histoire de Merlin l’Enchanteur ? Non ? Que c’est bien dommage, vous manquez là une bien belle histoire… Mais, tenez, puisque j’ai un peu de temps devant moi je vais vous la conter….
Il y a bien longtemps e cela, naquît en Bretagne, un nouveau né bien différents des autres… Sa première particularité était qu’il était extrêmement poilu… Sa mère avait insisté pour qu’il soit immédiatement baptisé. Choisissant le nom de son grand-père maternel, il reçu le nom de Merlin. Mais hélas, cet enfant avait une seconde particularité, il était le fruit de l’union de sa mère et d’un démon, un antéchrist comme les catholiques les appellent. Ne pouvant révéler cette origine au monde, elle devait se contenter de nier sa connaissance du père… Merlin allait donc devenir un « enfant sans père » et sa mère, comme le voulait la loi, serait brûlée vive sur le bûcher… C’est neuf mois plus tard, alors qu’arrivait l’échéance pour désigner son père, qu’elle savait qu’elle mourrait. Prenant son enfant dans les bras, elle lui expliqua la situation, mais qu’elle ne fut pas sa surprise lorsque son fils, son bébé, âgé de neuf mois seulement, se mit à parler :
« - Ne pense pas que tu mourras pour m’avoir enfanté Mère, ce serait pure folie. »
Sa mère fut tellement surprise qu’elle en lâcha un cri et son fils de surcroît. Tombant par terre, le jeune enfant se mit à hurler et rameutant les badauds. Beaucoup lui demandèrent pourquoi se raffut, et elle répondit que son fils parlait ! Bien sûr, l’air béat de Merlin ajouta au doute et à la confusion. Puis, voyant que l’enfant ne parlait pas, ils retournèrent vaquer à leurs occupations d’avant, certains lancèrent même :
« - Ah, Merlin ! Il aurait mieux fallu pour ta mère que tu ne soies pas né ! »
Le visage de l’enfant vira au rouge pivoine et rétorqua du tac au tac :
« - Taisez-vous ! Ne voulez-vous donc pas laisser ma Mère tranquille ? Jamais personne, à part Dieu, ne pourra s’enhardir de lui rendre violence ou Justice. »
Interloqués, les villageois avaient des yeux aussi grands que deux pommes bien mûres. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que la rumeur se répande comme une trainée de poudre que l’on allume. Le Juge qui devait prononcer la sentence à l’encontre de la mère accéléra la mise en route du procès, car bien sûr, il ne croyait aucune de ses sornettes et cela mettrait rapidement fin à ces stupides rumeurs. Mais alors que la jeune femme écoutait les accusations sans mot dire, le jeune Merlin éleva la vois :
« - Ce n’est pas demain la veille que vous la condamnerez !
- Et qu’est ce qui te fait croire cela ?
- La pure logique… Car s’il fallait brûler vive toutes les femmes qui n’ont pas su déclarer qu’elle était le père de leur enfant, il y aurait beaucoup de monde ici qui prendrait la direction des flammes salvatrices. De plus, monsieur le Juge, je pense mieux connaitre mon Père, que vous ne connaissez le votre ! »
A cet instant, le Juge, dont le sang avait fait rougir le visage, prenait compte de l’extraordinaire don de cet enfant et qu’il ne pouvait le faire taire en le faisant exécuter. Demandant alors qui était son Père, Merlin répondit qu’il était le fruit d’un démon vivant dans les airs, que de lui, il tenait une connaissance sans limite et que le passé, le présent et l’avenir n’avait aucun secret pour lui… Le juge, au passé pas très glorieux, s’empressa d’innocenter la jeune Mère et son fils et ainsi pu vivre Merlin et sa Mère…

***

Or, en ce temps, régnait sur la Bretagne, un roi dénommé Constant. Comme tout mortel, Constant mourut, laissant derrière lui deux jeunes fils, dont l’un se dénommait Uter Pendragon. Mais le Sénéchal du royaume, Voltiger, dont l’ambition n’était que d’occuper la place du Roi, donna l’ordre d’exécuter les deux enfants. Uter parvint à échapper à ce funeste et tragique destin en partant vers une ville étrangère. Devant ce qu’il pensait un triomphe, il s’empressa de se couronner Roi et devint rapidement un tyran sans scrupule. Mais devant son impopularité croissante à cause des punitions diverses et variées qu’il infligeait, il prit la décision de faire construire une tour. La plus grande des tours, une tour imprenable et incassable… Il convoqua donc les meilleurs maçons de la région et leur ordonna de construire cette tour. Hélas, à peine fut elle élevée de quelques mètres qu’elle s’écroula… Voltiger, furieux, convoqua les maçons et leur ordonna de construire la tour avec la meilleure chaux, le meilleur ciment… Ce qu’ils firent, mais hélas, alors que la tour allait être achevée, elle s’écroula, une seconde fois… Puis ne troisième fois… Et encore une quatrième fois… Autant vous dire que les châtiments pleuvaient drus sur les maçons, tellement qu’à la fin, Voltiger fut lassé et se tourna vers des mages.
Après réflexion, les mages dirent à Voltiger que la tour ne s’écroulerait plus si au ciment, serait ajouté le sang d’un enfant sans père de sept ans… Voltiger dépêcha alors une douzaine de messager à travers tout le royaume pour trouver un enfant qui correspondrait à ces critères. L’un des jeunes coursiers chargés de retrouver l’enfant tomba sur Merlin, qui de but en blanc lui annonça qu’il était celui qu’il cherchait, l’enfant sans père de sept ans dont il devait rapporter le sang à son Roi. Intrigué, le jeune messager demanda à l’enfant, dont le regard n’avait rien de naïf comme celui de ces camarades de jeu, ce qu’il savait d’autre.
« - Je sais que votre Roi, Voltiger veut faire construire une tour qui s’écroule sans cesse et que je sais comment faire pour résoudre le problème. »
Le jeune coursier, ébahi, lui demanda comment il savait tout cela. Merlin répondit que s’il promettait qu’il serait sauf, Merlin viendrait avec lui et lui expliquerait tout en chemin pour enfin dévoiler le secret de la réussite au Roi. Le messager accepta, et de retour au château de Voltiger, le messager annonça qu’il avait trouvé quelqu’un qui serait en mesure de résoudre tout les problèmes du Roi. Voltiger, intrigué, fit entrer le jeune Merlin.
« - Alors, quelle est cette raison ?
- Sous les fondations de la Tour, se trouvent deux dragons, l’un rouge, l’autre blanc, mais tous les deux ensommeillés. Lorsque la tour se fait trop lourde pour eux, ils ont le réflexe de se retourner, c’est alors que les murs s’écroulent… »
Voltiger fit alors creuser les fondations et finalement, on trouva effectivement deux énormes dalles. Lorsqu’ils les soulevèrent, deux dragons, l’un blanc et l’autre rouge, se ruèrent dehors et se mirent à combattre. Malgré l’avantage du dragon rouge au début, le dragon blanc, plus jeune et plus vif l’emporta, mais son succès fut de courte durée car il mourut aussitôt après. Merlin dit alors :
« - Voila Voltiger, tu peux maintenant faire construire ta tour.
- Mais quelle était la signification de ce combat de dragons ? demanda Voltiger, mal assuré.
- Si tu me promets de ne pas me malmener pour ce que je vais dire, alors j’y consentirai. »
Voltiger accepta et Merlin lui expliqua que le dragon rouge le représentait lui et que le dragon blanc représentait Uter Pendragon. Que tous deux lutteraient, l’un pour garder et l’autre pour reconquérir le royaume, et que le dragon blanc l’emporterait… Voltiger, pâle, fit envoyer une armée à Wenchester, mais n’avait pas prévu que la seule vision des bannières d’Utar rallierait l’armée à lui. C’est ainsi, délaissé par ses hommes, que Voltiger n’eut le temps que de fuir dans un de ses châteaux forts, où il mourut lors d’un assaut mené par Uter Pendragon…

***

Uter Pendragon devint alors, peu de temps après, Roi de Grande-Bretagne. Ayant ourdi de l’histoire de Merlin, un garçon extraordinaire aux pouvoirs bien singuliers et à la connaissance infinie, il envoya plusieurs coursiers dans la forêt de Northumberland pour lui demander de vivre à la Cour. L’un de ses coursiers justement alors qu’il traversait les bois fut interrompu par un vieillard habillé en bûcheron :
« - J’ai bien l’impression, Sire, que vous ne faites pas la tâche que vous a confié votre Roi. »
Le messager lui demanda en plaisantant de quoi il se mêlait et le bûcheron répondit :
« - Si je cherchais Merlin, il y a belle lurette que je l’aurai trouvé ! Cependant, il m’a chargé de vous dire qu’il ne viendrait au palais que si le Roi viendrait le lui demander en personne.
- Merlin ?! Tu le connais donc ? »
Le vieux bûcheron acquiesça, mais le temps que le messager réalise, le vieil homme avait disparu dans les buissons. Plus tard, lorsqu’Uter apprit cela, il n’hésita pas et alla à la rencontre de Merlin. Ils chevauchèrent donc vers le bois, ses chevaliers et lui, et croisèrent un berger ainsi que son troupeau. Ils l’interrogèrent :
« - Connaîtrais-tu Merlin, par hasard ?

- Certes, répondit le berger.

- Tu es son ami ?

- J'attends un roi et si ce roi venait, je saurais bien le mener à Merlin.

- Eh bien, conduis-nous à lui... Comme le berger se grattait la tête et paraissait hésiter, Uter Pendragon s'avança et se nomma.

- Je suis le roi lui-même, dit-il.

- Et moi je suis Merlin », dit le berger.
Tout le monde cria au scandale ! Qui était ce berger pour se prétendre être le jeune Merlin ? Finalement, ébahis, ils virent le berger céder la place au jeune garçon que certains connaissaient. C’est ainsi que l’on apprit que Merlin avait le don de prendre forme de ce qu’il désirait. Uter lui demanda alors de vivre à la Cour, mais Merlin, en homme sage refusa, il lui promit par contre d’être toujours là lorsqu’il aurait besoin de lui. C’est notamment grâce à Merlin qu’Uter avait pu vaincre les Saines, ennemis redoutables, et c’est aussi lui, avec ses pouvoirs d’enchanteurs qui donna aux soldats morts près de Salisbury un cimetière aux pierres tombales si lourdes et résistantes que personne ne pouvait déplacer et qui serait là tant qu’il y aurait homme sur cette terre…

***

Uter Pendragon était maintenant fort et puissant ; cependant, au milieu de ses soldats, il lui arrivait de s'ennuyer. Il songeait alors à la présence d'une reine auprès de lui, mais aucune femme ne lui paraissait assez belle ni assez sage pour lui plaire. Un jour, pourtant, il décida de rassembler pour une grande fête, dans son château de Camelot, au Pays de Galles, les seigneurs des environs, avec les dames et demoiselles. Il vint beaucoup d'invités, et parmi eux, Ygerne, l'épouse du duc Hoel de Tintagel (Duc de Cornouailles). Dès que le roi la vit, il en tomba éperdument amoureux. Mais il n'y avait place, dans le cœur de la belle Ygerne, que pour son mari, en dépit des amabilités de toutes sortes que lui prodigua son suzerain. Convaincu qu'il ne pourrait jamais la conquérir, Uter Pendragon en éprouva un si profond chagrin qu'il en serait peut-être mort, si Merlin... Oui, si Merlin l'enchanteur n'était accouru à son secours.

« - Que faire ? Que faire ? » Gémissait le roi.

« - Sire, pourriez-vous me promettre un don ?

- Je n'ai rien à te refuser, Merlin... » Merlin souriait. Le roi songeait déjà, à son intention, à quelque récompense, mais à sa grande surprise, Merlin fit simplement préparer les chevaux.

« - Voudrais-tu voyager ? » demanda le roi.

« - Nous allons partir tout de suite pour Tintagel », répondit Merlin. Peu avant d'arriver au château, Merlin descendit de son palefroi et cueillit une touffe d'herbe au bord du ruisseau. Puis, la donnant au roi :

« - Il serait bon, sire, que vous vous en frottiez la figure », dit-il. Se demandant ce qui allait bien lui arriver, le roi se hâta d'obéir et aussitôt, il prit la taille et les traits du duc Hoel de Tintagel. Quand il se regarda dans le ruisseau, il n'en croyait pas ses yeux. À la porte du château, les guetteurs n'éprouvèrent aucun doute, et le firent entrer, le reconnaissant pour leur maître. Il était tard et la nuit ne se parait ni de lune ni d'étoiles. Qui fut encore trompée par les apparences et accueillit Uter Pendragon en croyant recevoir son époux ? Ygerne, bien sûr, pour le plus grand bonheur du roi. Hélas ! la semaine n'était pas terminée, qu'Ygerne apprenait que son mari avait été tué au cours d'un combat la nuit même où elle l'avait cru de retour. Jugez de son désarroi. La pauvre duchesse de Tintagel pleura toutes les larmes de son corps. Cependant, Uter Pendragon l'aimait toujours et même davantage. Il s'empressa donc de solliciter sa main. Désemparée et libre désormais, Ygerne la lui accorda. Mais, honnêtement, elle tint à ce que le roi sache ce qui lui était advenu, certaine nuit très sombre, comment elle avait cru voir son mari. Le roi hocha la tête et sourit mystérieusement.

« - Ce n'est pas tout, dit Ygerne.

- Quoi donc, ma belle amie ? » Et Ygerne avoua qu'elle serait bientôt mère. Alors le roi soupira et dit doucement :

« - Il ne faut en parler à personne. Quand votre enfant sera né, nous le confierons à quelqu'un qui s'en occupera. » Ce fut alors que Merlin rappela au roi la promesse qu'il lui avait faite, et sollicita, en guise de don, le nouveau-né.

« - C'est entendu, dit Uter Pendragon, cet enfant est tien. » Et Merlin le remit à l'un des plus honnêtes chevaliers du royaume, Antor, qui le fît baptiser sous le nom d'Arthur et qui l'éleva en compagnie de son propre fils que l'on appelait Keu. Personne, sauf Merlin, ne se doutait du fabuleux destin qui attendait Arthur…

***
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MessageSujet: Re: Merlin L'enchanteur :   Merlin L'enchanteur : Icon_minitimeMer 20 Juin - 22:51

Seize années s'écoulèrent. Uter Pendragon mourut, deux ans après Ygerne. Comme il n'avait point d'héritier direct, les barons du royaume trouvèrent une solution très simple : demander à Merlin de leur en désigner un.

« - Attendez le jour de Noël », répondit Merlin.

Donc, la veille de Noël, les barons se réunirent à Londres et parmi eux se trouvait Antor avec Keu et Arthur, ses deux enfants dont il ne savait à présent lequel il préférait. En procession, ils allèrent tous à la messe de minuit, puis, selon la coutume, à la messe du jour. Quand ils sortirent de 1'église, ils entendirent des cris, tout un brouhaha et ils demandèrent ce qui se passait d'extraordinaire. On leur montra une grosse pierre au milieu de la place, venue on ne sait d'où, qui ne ressemblait à rien, avec à son sommet une enclume de fer dans laquelle une épée se trouvait fichée jusqu'à la garde. Vous pensez si les langues allaient bon train. Chacun cherchait une explication à ce phénomène.

« - Cela vient du ciel, disaient les uns.

- Du ciel ou de l'enfer, répliquaient les autres.

- D'où qu'elle soit, il nous faut bénir cette pierre », dit l'évêque. Tout en s'apprêtant à accomplir ce geste pieux, il se baissa et fronça les sourcils : ce qu'il venait de découvrir le laissa quelques secondes sans voix. Puis il lut clairement, de telle façon qu'ils fussent entendus de tous, ces mots inscrits en lettres d'or sur la pierre : Celui qui ôtera cette épée sera le roi.

Il y eut alors une véritable bousculade. Tous les barons, puissants et hauts seigneurs, se précipitèrent pour lire à leur tour ces mots magiques et certains voulurent tirer au sort pour décider qui en ferait les premiers l'essai. Une querelle s'ensuivit et l'on entendait déjà le cliquetis des armes, quand l'évêque intervint en choisissant lui-même deux cent cinquante chevaliers pour tenter l'aventure. Or, pas un, malgré beaucoup de force, d'adresse et de bonne volonté, non, pas un ne parvint à faire bouger l'épée. Qui en fut amusé ? Keu et Arthur, ces deux grands adolescents de seize ans qui observaient la scène d'un œil critique. Estimant qu'eux aussi avaient droit à cette étrange « course à l'épée », la prenant comme un jeu, ils s'approchèrent de la pierre fabuleuse. Arthur dit :

« - Voyons si je pourrai... » Mais avant qu'il eût achevé sa phrase, il tirait 1'épée par la poignée et la montrait à Keu et à Antor médusés.

« - Beau fils, est-ce toi qui serais désigné... ? » murmurait Antor. Déjà des barons accouraient, déjà des protestations véhémentes s'élevaient. Avait-on jamais vu un homme de naissance obscure devenir roi de Bretagne ? Il fallut, une fois encore, l'intervention de l'évêque pour calmer les esprits.

« - Or ça, Messieurs, que diriez-vous de la Chandeleur pour recommencer l'expérience ? » fit le prélat. La proposition fut adoptée, et, avec quelle impatience, tous attendirent la Chandeleur. Quand ils purent de nouveau tenter leur chance, il n'y en eut aucun qui ne montra joyeux visage. Seul Arthur tira, avec autant de facilité que si elle avait été enfoncée dans une motte de beurre, la fameuse épée... Pouvait-on imaginer, dès lors, qu'il n'était pas l'élu de Dieu ? Arthur fut donc sacré roi de Bretagne et la pierre merveilleuse disparut. Cependant, à cette lointaine époque comme aujourd'hui, l'unanimité n'était pas facile à faire. Et des esprits chagrins contestèrent la légitimité du roi Arthur. Voilà pourquoi onze des plus puissants barons s'assemblèrent bientôt ; ils décidèrent alors de lui déclarer la guerre. Déterminés à vaincre ou à mourir, ils firent le siège du château de Kerléon où Arthur s'était enfermé. Ils allaient lancer un dernier assaut contre la forteresse, quand Merlin intervint, les regardant de travers comme quelqu'un qui est très mécontent. Du haut d'une tour, il leur expliqua qu'Arthur n'était pas le fils d'Antor, ni le frère de Keu, mais qu'il appartenait, par sa naissance, à un rang beaucoup plus élevé qu'aucun d'entre eux... Et pour confirmer ce qu'il avançait, il leur conta l'histoire d'Uter Pendragon et d'Ygerne. Allez donc convaincre des barons bretons ! Ceux-ci s'entêtèrent à déclarer qu'ils ne voulaient pas d'Arthur pour roi, car c'était un bâtard.

Merlin, qui les voyait réunissant déjà leurs bannières pour reprendre le combat, fit alors un grand geste, jetant ainsi un enchantement. Instantanément, toutes les tentes des barons rebelles se mirent à flamber. L'incendie crépitait pendant que dans une terrible mêlée, les gens d'Arthur et les gens des barons luttaient et s'entretuaient. Arthur eut sa lance rompue. Et quoiqu'il fût assez mal en point, il tira aussitôt son épée, celle qu'il avait arrachée à la pierre merveilleuse. Elle portait un nom : Excalibur, ce qui signifie en hébreu « tranche fer et acier », et elle jetait autant de clarté que deux gros cierges allumés. Tout ragaillardi, Arthur s'élança de nouveau dans le combat et tailla en pièces l'armée des rebelles, aidé de Keu devenu son sénéchal, d'Antor, et de beaucoup d'autres de ses fidèles, si bien qu'à la fin de la journée, les barons avaient fui, si honteux que plus ne se peut, laissant armes et vaisselles d'or et d'argent sur le terrain.

***

Entre ces deux épisodes, Merlin conseilla à Arthur d’aller aider le roi Léodagan sans révéler son nom. Il le servit en temps que simple chevalier, accompagné par de multiples têtes couronnées qui elles-aussi servaient en tant que simples chevaliers. C’est chez Léodagan qu’Arthus rencontra Guenièvre qu’il épousera plus tard.

***

En ce temps-là, il y avait au cœur de l'Armorique une vaste forêt qui allait de Fougères à Quentin, de Corlay à Camors, et de Faouët à Redon. C'était la forêt de Brocéliande. Le vent y jouait constamment et les arbres s'inclinaient en des révérences sans fin, sur une étendue qui mesurait bien trente lieues de longueur et vingt de largeur. À travers cette forêt erraient des créatures extraordinaires comme fées et sylphes.

Il y avait Dyonas, qui était filleul de Diane, la déesse des bois, et dont la fille, Viviane, rôdait jour et nuit parmi les arbres et s'amusait avec les papillons. Un jour qu'elle se trouvait assise près d'une source où les korrigans et les fées venaient habituellement se mirer, elle vit passer un très beau jeune homme, haut de taille et brun de cheveux, qui allait à pas de promenade, fredonnant pour lui-même. Arrivé près d'elle, il s'arrêta, s'appuyant sur une branche, et la salua, mais sans ajouter un mot de plus. C'était Merlin, qui sentait battre si fort son cœur devant la grande beauté de cette jeune fille, qu'il redoutait de perdre sa liberté d'esprit.

Eh ! oui, Merlin savait qu'il venait de rencontrer Viviane, il savait qu'il était désigné pour l'aimer et être aimé d'elle, et qu'il lui serait soumis entièrement dès qu'ils se seraient entretenus tous deux. Or, Viviane, comme toute femme, était curieuse, et elle lui demanda :

« - Qui êtes-vous, beau Sire ?

- Je suis un valet errant qui cherche le maître qui m'apprenne mon métier.

- Peut-on savoir quel métier ? »

Merlin s'assit au bord de la source, prenant place près de Viviane et répondit :

« - Par exemple, à soulever un château fort, fût-il assiégé par des soldats. Ou bien à marcher sur un étang sans se mouiller les pieds, ou bien encore à faire naître une rivière et beaucoup d'autres choses... »Viviane battit des mains :

« - Quel beau métier !

Ah ! je voudrais vous voir à l'œuvre. Je serais alors votre amie, en tout bien tout honneur », ajouta-t-elle, coquette. À ces mots s’augmenta l'émoi de Merlin, qui accepta de lui montrer une partie de ses jeux et de ses talents. Il y mit pourtant une condition :

« - Que j'aie votre amour, sans vous demander plus. »

Viviane jura qu'elle y consentait. Alors, avec la branche sur laquelle il s'appuyait, Merlin traça un cercle sur le sol. Ce geste étonna Viviane ; elle promenait ses yeux autour d'elle et ne voyait rien d'extraordinaire, mais, quelques secondes plus tard, surgirent de belles dames et de beaux messieurs qui faisaient une grande ronde et chantaient joyeusement. Certains se mirent à danser sous les arbres soudainement chargés de fruits, tandis qu'au loin se profilait un château devant lequel s'étendait une pelouse avec de grands parterres de fleurs. On eût dit que Merlin avait fait naître le paradis. Fascinée, Viviane observait lentement toutes choses, s'arrêtant devant les danseurs, tentant de fredonner leurs refrains.

« - Que vous en semble ? dit Merlin. Etes-vous toujours preste à tenir votre serment ?

- Certes, Messire, et de coeur je vous appartiens. Mais vous ne m'avez encore rien appris...

- Je le ferai un jour, c'est promis. Dès que la lune brilla, les belles dames et leurs cavaliers disparurent, ainsi que le château, seul demeura le verger, à la prière de Viviane, qui le nomma « Repaire de joie et de liesse ».

- Maintenant, dit Merlin, je dois partir.

- Êtes-vous donc si pressé de me quitter ? Et sans m'avoir rien enseigné encore...

- Il faut du temps », gentille Damoiselle... Mais Viviane voulait connaître tout de suite le secret de Merlin : elle était prête à demeurer là toute la nuit et même à consentir à tout ce que Merlin exigerait, quand elle saurait comment on accomplissait de tels prodiges. Alors Merlin lui expliqua la manière de faire couler une rivière où il lui plairait. Viviane contemplait cette eau merveilleuse avec extase, après avoir écrit la recette sur un parchemin. À peine s'aperçut-elle que Merlin la saluait en lui promettant de revenir bientôt.

***

Pendant ce temps, Arthur rencontra Guenièvre, se fiança avec elle. Il créa ensuite la Table Ronde sur ordre de Merlin pour ensuite se lancer dans la quête du Saint Graal. Cette Table Ronde fut crée à Camelot.

***

Une seconde fois, Merlin s'en alla rejoindre Viviane, ainsi qu'il le lui avait promis. Vous devez croire qu'il avait grand désir de s'y rendre très vite. Pourtant, il fit un détour au royaume de Bénoïc, en Petite Bretagne, puis au royaume de Gannes, où il conta ce qui s'était passé en Carmélide. Et sachant toutes choses, il demanda aux rois de ces pays de prendre la mer avec des soldats afin d'aider Arthur à chasser les Saines du royaume de Logres. Alors, satisfait de leur réponse, il s'en fut donc en forêt de Brocéliande. Quand Viviane l'aperçut, elle courut à lui, et tous deux éprouvèrent une grande joie à se retrouver. Sans plus tarder, Viviane voulut connaître de nouveaux jeux.

« - Beau Sire, lui dit-elle, dites-moi comment je pourrais faire dormir un homme aussi longtemps qu'il me plairait... «

Elle se garda bien de lui révéler pour qui elle désirait cette science, car elle croyait que Merlin ne la lui aurait pas enseignée. Mais Merlin lisait dans sa pensée. Et il savait qu'elle invoquait une fausse raison quand elle ajouta :

« - J'aimerais endormir mon père Dyonas, et ma mère, quand vous viendrez me voir, pour être tout à fait libre. »

Merlin refusa.

Viviane n'en parut que peu contrariée. Déjà, elle était sûre d'elle-même et de son pouvoir sur Merlin, et, quand arriva le dernier jour, ainsi qu'elle le prévoyait, Merlin céda. Ils se trouvaient alors tous deux dans le verger nommé « Repaire de joie et de liesse », et Merlin lui apprit non seulement ce qu'elle désirait, mais beaucoup d'autres choses encore, par exemple trois mots qu'elle prit par écrit et qui avaient cette vertu de l'empêcher d'appartenir à un homme lorsqu'elle les portait sur elle. Merlin se munissait ainsi contre lui-même, mais il se savait si amoureux de Viviane qu'il lui céderait toujours. Alors qu'il s'en revenait à Logres, il prit l'aspect d'un vieillard affublé d'un costume démodé, mais pimpant. Or, le jour était extrêmement beau, et Gauvain, dans le dessein d'en profiter, avait demandé son cheval et avait pris le chemin de la forêt. C'est ainsi qu'il rencontra Merlin monté sur un palefroi blanc. Celui-ci l'aborda et le ramena à la réalité :

« - Messire Gauvain, lui dit-il, si tu m'en croyais, tu laisserais là promenade et rêverie, car il vaudrait mieux pour ton honneur faire la guerre aux ennemis de ton roi. »

Gauvain éberlué, allait répondre, mais Merlin avait déjà disparu.

***

La fondation des Chevaliers de la Table Ronde.
Et il y eut, en effet, grande réception et festin en ce jour, au château de Camelot, au pays de Galles. Merlin amusa les invités du roi en prenant diverses apparences, puis, quand les tables furent enlevées, après le repas, il rappela l'histoire du Graal ou l'histoire de ce vase contenant le sang du Christ. Or, d'après la légende, ce vase avait été transporté en Petite Bretagne.

« - Et, dit Merlin, il est écrit que le roi Arthur doit établir ici même une table, qui sera ronde pour signifier que tous ceux qui devront s'y asseoir ne jouiront d'aucune préséance. À la droite du roi demeurera toujours un siège vide, en mémoire du Christ. Qui se risquerait de le prendre, sans être l'élu, serait puni de mort, car il est réservé au Chevalier qui aura conquis le Graal.

- Qu'il en soit ainsi ! » Déclara Arthur.

Et aussitôt qu'il eut parlé, surgit, au milieu de la salle, une table ronde autour de laquelle se trouvaient cent cinquante sièges de bois. Et sur la plupart d'entre eux, on lisait en lettres d'or : Ici doit s'asseoir Un Tel.

Mais sur celui qui était à la droite du fauteuil du roi, aucun nom n'était inscrit. Arthur et les chevaliers désignés vinrent prendre place. On remarquait messire Gauvain, et tous ceux qui avaient défendu le royaume durant l'absence du roi. Puis Gauvain, en sa qualité de connétable, prononça, au nom de tous, le serment solennel : que jamais Dame, Damoiselle ou homme ne viendrait demander aide à la cour sans l'obtenir, et que, si l'un des chevaliers présents disparaissait, les autres, tour à tour, se mettraient sans trêve à sa recherche, pendant un an et un jour. Tous les Chevaliers de la Table ronde jurèrent, sur des reliques de saints, de tenir le serment qu'avait fait pour eux messire Gauvain. Ensuite, la reine Guenièvre proposa que quatre clercs fussent à demeure dans ce château de Camelot pour mettre par écrit toutes les aventures des Chevaliers. Le roi Arthur l'approuva. Et à l'unanimité, les Chevaliers manifestèrent grande joie.

***
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MessageSujet: Re: Merlin L'enchanteur :   Merlin L'enchanteur : Icon_minitimeMer 20 Juin - 22:51

Pour la quatrième fois, Merlin quitta la cour du roi Arthur pour se rendre dans la forêt de Brocéliande. Le roi et la reine en furent peinés, car il était pour eux un excellent ami. Et d'autant plus que Merlin leur avait dit qu'il ne reviendrait pas. Était-ce possible, se disaient-ils, en le voyant disparaître au loin, sur un cheval superbement harnaché. Ayant retrouvé Viviane, Merlin céda enfin à sa prière et il lui donna les moyens de le faire prisonnier d'amour pour toujours. Mais cela, on l'ignorait à Camelot et quand trois mois furent écoulés, sans que Merlin parût, Gauvain dit au roi, qui se montrait très triste :

« - Sire, je vous jure, par le serment que je fis, pour Noël, que je le chercherai, partout où cela me sera possible, durant un an et un jour. »

Et tous les chevaliers l'imitèrent, et partirent en quête de Merlin à la même heure. Ils se séparèrent à une croisée de chemins. Or, un jour que Gauvain traversait une forêt après avoir longtemps erré sur les terres de Logres et ne savait où se diriger, il croisa une Damoiselle montée sur un beau palefroi noir, harnaché d'une selle d'ivoire aux étriers dorés. Elle-même était richement vêtue. Mais Gauvain, plongé dans une sombre rêverie, passa auprès d'elle sans la voir ni la saluer, ce qui représentait, pour un chevalier, une faute grave. Profondément choquée, la Damoiselle fit tourner son palefroi et aborda Gauvain, pour lui reprocher son manque de courtoisie. Et, pour le punir, elle lui souhaita de ressembler au premier homme qu'il rencontrerait. Gauvain s'inclina, ne dit mot et repartit, mais à peine eut-il chevauché quelques lieues, ses yeux s’arrêtèrent sur un nain qui marchait en compagnie d'une Damoiselle.

Se rappelant la leçon qu'il venait de s'attirer, il s'empressa de la saluer. À quelque distance, il ne comprit pas, ou il ne comprit que trop, ce qui lui arrivait : les manches de son haubert lui venaient maintenant bien au-delà des mains, et les pans lui couvraient les chevilles. Eh oui, Gauvain avait tellement diminué de taille qu'il n'était plus qu'un nain, dont les pieds n'atteignaient pas les étriers et la tête son écu... Sa peine fut si vive, qu'il se demanda, un moment, s'il n'allait pas en finir avec la vie. Mais que dirait-on, à la cour du roi Arthur, d'un chevalier qui n'aurait su faire face à l'épreuve ? Et déjà, s'aidant d'un tronc d'arbre coupé pour descendre de cheval, il raccourcissait ses étriers, relevait les manches et les pans de son haubert et aussi ses chausses de fer. Puis, courageusement, il reprit la route pour être fidèle à son serment. Mais de Merlin, point ne se présentait. Personne ne l'avait vu ni ne le connaissait. Et vous devinez aisément l'angoisse de messire Gauvain qui continuait à parcourir des lieues.

Un jour, il entra dans la forêt de Brocéliande, et c'est là qu'il découvrit un étrange phénomène : une sorte de vapeur... Il ne pouvait croire que son cheval ne franchirait pas un obstacle transparent et aérien. Mais non. Obstinément, le cheval refusa d'avancer... Et, soudain, il s'entendit appeler par son nom, et reconnut la voix de Merlin.

« - Où êtes-vous ? demanda Gauvain. Je vous supplie de m'apparaître...

- Non, répondit Merlin, vous ne me verrez plus jamais, et après vous je n'adresserai la parole qu'à ma mie, Viviane. Le monde n'a pas de tour si forte que la prison d'air où elle m'a enserré. » Et il raconta comment, alors qu'il dormait, Viviane avait fait un cercle de son voile, autour du buisson ; et comment, quand il s'éveilla, il comprit qu'il ne pourrait plus sortir de ce cercle enchanté où Viviane le retenait prisonnier. Il dit encore :

« - Saluez pour moi le roi, et madame la Reine, et tous les chevaliers et barons, et contez-leur mon aventure. »

Puis il ajouta : Ne désespérez pas de ce qui vous est advenu, Gauvain. Vous retrouverez la Damoiselle qui vous a enchanté ; cette fois, n'oubliez pas de la saluer, car ce serait folie. À tout ce discours, le nain Gauvain ouvrit de grands yeux. Cependant, il reprit la route de Camelot, tout à la fois heureux et mécontent, heureux de ce que Merlin lui prédisait la fin de sa mésaventure, et mécontent de penser que son ami s'était montré, pour la première fois, plus fol que sage. Quand il traversa la forêt où il avait croisé la Damoiselle qui lui avait jeté ce mauvais sort, il craignait tant de la rencontrer et de ne pas la saluer, qu'il ôta son heaume pour mieux la voir. Et soudain, il l'aperçut aux prises avec des chevaliers félons qui lui voulaient du mal.

Gauvain s'élança alors sur eux et les combattit si bien, malgré sa petite taille, qu'il les mit en déroute. En reconnaissance de son dévouement et de sa bravoure, la Damoiselle, sur la promesse qu'il lui fît d'être toujours courtois, lui permit de redevenir ce qu'il était avant leur première rencontre. Alors messire Gauvain chevaucha si vite qu'il arrive en même temps que les chevaliers qui étaient partis comme lui pour chercher Merlin et qui revenaient, comme lui, après un an et un jour. Tous firent au roi et à la reine le récit de leurs aventures et quand vint le tour de Gauvain de raconter l'enserrement de Merlin, il provoqua chez tous une grande tristesse. Des clercs mirent ces récits par écrit. Grâce à eux, nous les connaissons aujourd'hui.
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Arthur
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MessageSujet: Re: Merlin L'enchanteur :   Merlin L'enchanteur : Icon_minitimeMer 20 Juin - 23:09

Que dire je suis sans voix, tu as écrit tellement beaucoup et en plus de manière très bien faite que je ne peux voir cela qu'en tant qu'une preuve parfaite que tu est un très bon RPiste lol

Ce sera parfait d'autant plus que Merlin est un peu celui qui donne des quêtes de temps à autre donc c'est un personnage extrêmement important...

Check #1

Et c'est un plaisir de t'acceuillir cheers
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Morgane
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MessageSujet: Re: Merlin L'enchanteur :   Merlin L'enchanteur : Icon_minitimeMer 20 Juin - 23:18

No coment, rien à dire a part peu être que c'est vraiment génial !

Enfin voila, je te souhaite la bienvenue et bon jeu ! Au plaisir de poster avec toi !

Check 2.

En effet avec encore quelques chevaliers, les quetes et surtout LA quete va enfin pouvoir commencer !
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Merlin

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MessageSujet: Re: Merlin L'enchanteur :   Merlin L'enchanteur : Icon_minitimeJeu 21 Juin - 0:34

Merci, merci ! Embarassed Mais je suis désolé de ne pas avoir fait énormément de ligne pour la description physique et celle du caractère mais j'aime pas m'étendre dans ce genre de description Very Happy

Au plaisir de RPlayer avec vous aussi :p
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MessageSujet: Re: Merlin L'enchanteur :   Merlin L'enchanteur : Icon_minitime

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